En campagne, les hommes politiques avancent des arguments sur ce qu'ils estiment être les problèmes des Français. Une fois élus, ils établissent des objectifs sur les chiffres à atteindre en accord avec ses priorités définies.
Non remplacement d'un fonctionnaire sur deux, expulsion de sans-papiers, croissance du PIB...
Ces objectifs sont définis pour le bien public mais sans regarder les conséquences pour ceux qui les appliquent. Prenons par exemple, les policiers et les gendarmes, le taux de suicide dans ces métiers est calculé de manière très opaque et serait le double de celui de France Télécom.
D'après cet extrait audio, suite aux pressions dues à la politique du chiffre, un phénomène nouveau serait en croissance: le suicide des policiers sur leur lieu de travail.
On voit tout de suite quelle polémique pourrait émerger de ce débat (car elle n'émerge pas tant le sujet est ignoblement considéré comme secondaire): par la nature de leur travail, ces hommes et ces femmes sont psychologiquement plus exposés que d'autres.
Brice Hortefeux annonçait récemment s'attaquer au problème. Reste à voir quel sera le résultat car il n'a ici fixé aucun objectif.
Souhaitons que le sujet soit un peu plus médiatisé. Entre le taux d'élucidation et le taux de suicide, il faut choisir.